lundi 25 février 2008

Une idée à Noël

Le héros est un personnage insupportable, arriviste travaillant dans une boîte où il est en bas de l’échelle.
Il ne parvient pas à progresser car il a des « absences » : dès que son interlocuteur emploie dans son discours des références culturelles, littéraires… il décroche et bascule dans un autre « univers ».
Cet autre « univers » correspond aux différentes fictions, histoires inachevées créées par des écrivains proches géographiquement de lui.
Il a découvert cette maladie étant petit, lorsque des camarades se sont mis à écrire de petites histoires dans lesquelles il était projeté, ceci le dégoûtant définitivement de la littérature et de la création.
Comprenant cela, il s’est tourné vers le commerce, faisant en sorte de ne jamais côtoyer de créateurs.
Depuis qu’il est adulte, il n’a plus jamais été malade.
1 L’histoire commence au moment où il est confronté aux premiers signes de rechute.
Revenant chez lui un dimanche soir, il ressent des perturbations. Elles sont provoquées par la présence (qu’il ignore) dans son immeuble d’un jeune étudiant qui écrit, .
Mais, au boulot, il est confronté à une crise beaucoup plus grave.
Au cours d’une conférence au sommet, un de ses chefs fait une référence littéraire qui provoque son « départ ». Il comprend que le danger est sur son lieu de travail et cherche qui pourrait être à l’origine de cette crise.
Il découvre que la cause de son malheur est un(e) stagiaire travaillant dans sa boîte qui est passionné(e) d’écriture et a entrepris la rédaction d’une nouvelle à l’eau de rose. Mais depuis son arrivée dans l’entreprise, le travail ne lui permet pas de terminer son projet.
Il décide d’agir en le/la dissuadant d’écrire en exerçant toutes sortes de pressions, révélant ainsi son impitoyable cynisme .
Il parvient à se débarrasser du gêneur assez facilement, ce qui lui vaut également les félicitations de ses supérieurs et une promotion.
2 Se rappelant les bribes de souvenirs nocturnes, il tape ‘liquidambar d’aliboufier’ sur google et tombe sur le site des jeunes avec des débuts d’histoire qu’il s’agit de terminer. Il en sabote une et se sent immédiatement ’allégé’.
Il prend l’habitude de terminer/achever les histoires pour aller mieux.
On peut s’amuser à écrire nous-mêmes les débuts d’histoire à notre main en nous caricaturant puis en demandant aux autres de saboter.
Mystère des mots inconnus qu’il est obligé de chercher.
Malheureusement, en sabotant trop sauvagement, les jeunes retirent sa contribution et il doit trouver une suite plus acceptable et se forcer à avoir un peu de talent.

Mais depuis l’enfance, il sait à quelle distance de lui sont les ’créateurs’. Il était obligé d’aller de l’autre côté de la cour de récréation si un enfant inventait une histoire pour leurs jeux d’aventures.
3 Lors d’un week-end de réunion des jeunes qui se traduit pour lui par une abominable transe de 2 jours et qui l’empêche de rédiger un rapport pour sa boîte, il voit sortir à l’aube les jeunes et , percevant des bribes de leur conversation sur le palier, il sait qu’ils sont les ’responsables’ et qu’ils se rencontreront le mois prochain. Il s’agit donc pour lui d’empêcher cette prochaine réunion.

Aucun commentaire: